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Quoi de neuf?
3 août 2008

Nostalgique, rien que ça!

Mon tourment est douloureux, croyez-moi! Je me sens un peu perdue, je ne sais plus où j’en suis, ce que je veux. Pourtant, une chose est sûre: j’ai mal au cœur ! Je me sens vidée d’une partie de moi-même, abandonnée par tout cet amour qui m’avait envahit un mois auparavant. Il n’a pas disparu, j’en suis consciente, mais je ne le ressens plus. Pourquoi ces moments de séparation sont-ils toujours aussi douloureux, alors que je sais pertinemment que cette distance entre nous n’est que temporaire. Une distance d’un côté signifie un rapprochement de l’autre, et j’en suis contente. Je retrouve tout ce qui fait de moi ce que je suis, qui fait justement que là-bas, je suis si spéciale. Du moins, c’est ce que je crois. Une impression, sans doute, qu’à vrai dire j’aimerais bien tirer au clair. En attendant de pouvoir le faire, vu que je suis rentrée, je me réjouis de retrouver les amis d’ici. Car croyez-moi si vous le voulez, même si je me sens hyper bien là-bas, mes amis m’ont quand même terriblement manqué. Mes amis d’ici, mes amis de là-bas, tout s’embrouille dans ma tête. Dans la votre aussi? C’est normal. Je vous fait part de mon état d’esprit, alors à pensées emmêlées, discours tordu. Ici, c’est comme là-bas, mais différent à la fois! Les vies que j’y mène sont formidables et sont pourtant à mille lieux de se ressembler. Pour les amis, c’est pareil ! Alors, quoi qu’il arrive de toute façon mon cœur est torturé. Pour y remédier? Rien à faire semble-t-il, si ce n’est faire la navette entre les deux le plus souvent possible. Mais, rien n’est gratuit, surtout pas le TGV. Et c’est là que se pose, plus important que jamais, ma nécessité absolu de trouver un job fixe. Et bien oui, pas de travail, pas de salaire; pas de salaire, pas d’argent, pas d’argent, pas de billets de TGV… C’est tellement simple. Mais tellement contraignant. Bon, le mieux, c’est toujours de rêvasser, de s’imaginer que l’on peut avoir tout à la fois. Ah! Je m’imagine déjà à au Champ de Mars en train de me baigner dans la Sarine. Que ça rafraîchit! Et si j’invitais tous mes amis à manger dans mon studio de la rue de Lausanne, qui offre une vue tellement imprenable sur la Cathédrale Notre-Dame? Catherine, Vincent, Jessica, Julien, Sébastien, Marianne, et les autres, tous réunis à la table d’un petit restaurant, une sorte de Populaire à la rue Biot dans le 17ème. Que d’envies, que d’imagination! Mais malheureusement, lorsque j’ouvre les yeux, toutes ces belles images disparaissent. Déçue? Sûrement pas! Heureuse? Plus ou mois? Nostalgique? Pas de doute! Pourtant, je me conforte, je me dis que mon retour est imminent, bien que sache déjà que cette imminence n’est pas si proche en fin de compte! On s’écrit, on s’appelle, on s’embrasse dans des mails ou des texto toujours aussi doux à recevoir. Je les embrasse. Je les aime. Je les aime tous très fort. Et je leur dis « A bientôt, ici ou là-bas ! »
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Commentaires
M
J'adore ta prose. C'est léger, d'une remarquable fluidité et surtout tellement imprégné de vérité. <br /> Nous aussi on t'aime et crois moi, loin là-bas dans mon immense village fait de luxe et d'apparats, je me souviendrais toujours de cette petite laverie du quartier Sri lankais de Paris, où un jour un vieux Monsieur yougoslave me présentait une Suisse prénomée Anne. <br /> :-) <br /> Je t'embrasse.
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