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Quoi de neuf?
18 avril 2008

Si je me trompais de route?

Lorsque l'on est sur la route, il arrive parfois que l'on rencontre des intersections. Tant que l'on connaît la région, que l'on sait où l'on va ou que l'on possède un plan, pas de problème. Par contre, les choses peuvent s'annoncer nettement plus compliquées si l'on ne connaît pas la direction à prendre. Se perdre sur un petit chemin de campagne, sans indication devient alors rapidement un véritable cauchemar. Et si j'avais pris à droite au dernier embranchement? La situation serait-elle tout aussi catastrophique? En fin de compte, ce n'est pas si grave, on peut toujours faire demi-tour ou demander son chemin. La vie, quant à elle, n'offre pas toujours cette possibilité. Le parcours est sinueux, semé d'embûches, de bifurcations en tout genre. Pourtant aucun plan n'est disponible sur le marché. Comment faire alors lorsque l'on ne sait pas qu'elle est la bonne direction? Faut-il tenter sa chance d'un côté ou de l'autre? S'arrêter au bord de la route? Chacun traite ce genre de situation différemment. Certains diront qu'il est impératif de savoir exactement où l'on va, en pesant le pour et le contre. Après tout, ce n'est pas une loterie, c'est peut-être notre avenir que l'on est en train de jouer au travers de cette décision. Le choix doit être réfléchi mûrement. L'erreur n'est pas envisageable vu qu'il ne sera pas possible de revenir en arrière. D'autres, au contraire, opteront plutôt pour l'instinct: suivre ses émotions, ses envies permet, selon eux, de ne jamais se tromper. A long terme, il est difficile de connaître tous les risques encourus par telle ou telle option. Les avantages perçus au premier abord peuvent tout d'un coup s'envoler, pour une raison indépendante de notre volonté. Alors, vaut-il mieux suivre son instinct ou sa raison? Nous suivons tous une route, un chemin qui nous mène d'un point A à un point B: de la vie à la mort, du début de sa scolarité jusqu'à l'obtention de son diplôme, de l'entrée à l'adolescence jusqu'au passage à l'âge adulte, etc. S'égarer sur le parcours peut certes entraîner un certain retard. Cependant, se perdre ne permet-il pas parfois de faire de nouvelles découvertes? Faire de nouvelles rencontres, au détour d'une rue, se sentir une nouvelle vocation ou de nouvelles envies, etc. Un jour, je me suis moi-même retrouvée à un de ces fameux embranchements, face à une décision complexe et déterminante pour mon avenir professionnel. J'ai alors jugé bon de demander conseil à une amie. Elle m'a donné exactement la réponse que je souhaitais entendre. "Au bout du compte, peu importe la décision que tu prendras. Cette décision sera forcément la meilleure car ce sera la tienne!" Là, j'ai compris. En réalité, la façon dont on fait ses choix importe bien peu. L'important est d'avoir confiance en soi et de sentir au fond de soi-même que l'on est sur la bonne route. Après tout, ne suffit-il pas de croire en soi et de tout mettre en œuvre pour que les attentes que représente cette décision se réalisent?
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Commentaires
J
coucou,<br /> <br /> Après avoir lu ton blog, je suis persuadée que tu ne t'es pas trompée de route . . . . Suis ravie de te connaître davantage. . . car habituellement, tu ne te confie pas autant!<br /> <br /> Bisous
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